Ces deux premières semaines à dormir dans mon van, garé au cœur de la ville, ont été à la fois libératrices et pleines d’enseignements. Premier constat : le matelas gonflable n’est pas une bonne idée. Inconfortable, il se dégonfle chaque nuit et je dois le regonfler tous les jours. J’ai décidé de le remplacer par un matelas en mousse pliable (comme ceux d’IKEA), beaucoup plus stable et durable.
Le van n’a pour l’instant pratiquement aucune modification. L’isolation thermique et sonore est donc inexistante. Je ressens bien la chaleur le jour et le froid la nuit. Et les bruits urbains m’empêchent parfois de dormir. Je prévois d’ajouter un isolant thermique (type Armaflex ou liège) et des rideaux épais. Comme le van n’a pas de fenêtres, je me sens un peu enfermé. J’ai donc pensé installer deux caméras Wi-Fi discrètes (ex : Reolink Argus 2 ou Imou Bullet 2E) pour voir l’extérieur depuis mon téléphone, sans ouvrir les portes.
Organisation et Rangement
Le manque d’espace exige une organisation impeccable. Fini de fouiller dans les bacs en plastique. Je vais investir dans des caisses empilables ou des tiroirs modulaires (par ex. IKEA SKUBB ou VARIERA) pour accéder rapidement à mes affaires essentielles (vêtements, nourriture, outils…).
Routine et Discrétion (Stealth Camping)
J’ai appris qu’il ne fallait pas chercher un emplacement chaque soir — on perd un temps fou. Mieux vaut repérer plusieurs lieux à l’avance et établir une liste de préférences. J’arrive tard, je pars tôt. Pas de chaises ni de musique à l’extérieur. Je me fonds dans le décor : rues calmes, lumière douce, pas de fenêtres visibles depuis l’extérieur. Je garde toujours le van propre et prêt à repartir à tout moment.
-
Utiliser Park4Night ou Google Maps pour trouver des emplacements
-
Privilégier les zones commerçantes ou résidentielles calmes
-
Ne pas stationner devant des maisons
-
Fermer les rideaux et limiter la lumière intérieure
-
Respecter les lieux, ne laisser aucun déchet
Hygiène, Énergie et Vie Quotidienne
Pour le moment, j’utilise encore mon appartement pour me laver. Mais j’aimerais devenir 100 % autonome. Douches solaires, abonnements à des salles de sport ou sanitaires publics sont des solutions envisageables. Je nettoie le van chaque jour et utilise des produits biodégradables.
Côté énergie, j’ai un panneau solaire portable de 100W et une petite batterie qui me permettent de charger mon téléphone et d’alimenter les lampes LED. Je recharge aussi en roulant. Je pense installer plus tard une glacière électrique ou un petit frigo.
Cuisiner dans le Van
Jusqu’à présent, j’ai pris mes repas du soir à l’extérieur. Mais je veux commencer à cuisiner dans le van. J’ai un réchaud à gaz Campingaz et des ustensiles de base. Je mise sur des plats simples : riz aux légumes, wraps, soupes, salades composées. J’utilise des boîtes hermétiques pour conserver les aliments secs et une glacière avec des pains de glace pour les produits frais.
-
Matériel essentiel : réchaud à gaz, casseroles légères, couverts pliables
-
Recettes faciles : omelettes, salades en conserve, pâtes, flocons d’avoine, fruits
-
Conseils : planifier les repas, cuisiner juste ce qu’il faut, toujours nettoyer après
Bilan
Ces 15 premiers jours m’ont permis de tester mes limites, mais aussi de mieux comprendre ce style de vie. Le van est encore basique, mais cette simplicité a quelque chose de reposant. Je marche plus, je découvre davantage la ville et je me sens plus actif. La prochaine étape sera d’abandonner complètement l’appartement pour vivre l’expérience pleinement — sans retour en arrière.
Laisser un commentaire